WAL

Dans son enfance, WAL ne parle pas beaucoup, elle est plongée dans son monde imaginaire. Sa mère l’inscrit à des cours de théâtre, de danse et de dessin, pour elle c’est une libération. Dans son processus de travail, notamment pour sa peinture, elle s’inspire de tout ce qu’elle peut voir atour d’elle. Elle se pavane dans les rues de Paris et observe telle une enfant qui découvre le monde. Fortement inspirée de Basquiat, elle dissèque telle une chirurgienne, tous les détails de la vie quotidienne. Sur un fond de jazz ou de rap, elle crée des tableaux lourds de sens avec des questionnements politiques et engagés, issus de son expérience personnelle et de sa vie de femme artiste. Mais à la fois, ses choix de couleurs et de dessins laissent paraître l’insouciance et la beauté enfantine. Quand elle peint, elle part de son idée initiale et à chaque nouvelle idée qui se présente à elle sur le moment, elle la laisse éclore. Son pinceau se met à danser sur sa toile, elle le laisse bouger, instinctivement.